Un communiqué de presse a un objectif : apporter une information aux journalistes afin qu’elle soit reprise dans leurs médias. Mais les journalistes reçoivent des dizaines de CP par jour. Comment faire pour que le vôtre suscite l’intérêt du journaliste et ne se retrouve pas noyé dans la masse ?
Voici quelques pistes pour rédiger un bon communiqué à destination des journalistes africains. Celui qui aura des chances d’être publié. Pour cela, un seul mot d'ordre : vous devez attirer l’attention des professionnels des médias !
Des informations pertinentes et des chiffres clés
Une chose à comprendre en préambule, le communiqué de presse n’est pas utilisé de la même façon par les journalistes occidentaux et dans les pays africains. En Europe par exemple, les journalistes se servent en général d’un communiqué pour “piocher” des infos (citations/chiffres clés), dans l’objectif de compléter un sujet d’article plus large. Mais dans de nombreux pays africains, le communiqué sert au contraire de base à l'écriture d’un article. L’idée pour que ça marche est donc de rédiger le communiqué le plus informatif possible, et non pas un communiqué “de communication”.
Pour être plus clair, il s’agit non pas de faire la promotion de votre société ou de votre produit mais de vous servir de l’information que vous souhaitez communiquer comme d’une accroche pour parler du secteur d’activité, du business... apporter une valeur ajoutée à votre communication en la contextualisant sous forme d’information pour le futur lecteur du journal ou auditeur de la radio. Dans les faits, s’il s’agit par exemple d’intégrer des datas précises sur le secteur ou des chiffres clés sur l’impact de votre activité sur les populations locales. En deux mots, il faut rédiger un communiqué de façon “journalistique”, en apportant de l’information et non la promotion.
Sélectionner les pays et la langue d’écriture
Une fois le communiqué de base écrit, il s’agit de l’adapter et de le personnaliser pour avoir un maximum d’impact sur vos pays cibles. Qu’est-ce qu’on entend par “personnaliser” ? Et bien c’est simple, l’Afrique c’est 54 pays, qui ont des langues et centres d’intérêts communs et d’autres qui divergent. D’où l’importance d’adapter votre contenu en fonction du pays.
On vous rassure tout de suite, il ne s’agit pas d’écrire 54 communiqués différents ! Déjà, sauf exception, vous n’allez pas envoyer votre communiqué à l’ensemble des pays du continent. Il est donc important d’établir la liste des pays cibles, qui pourront être intéressés par votre info. Un exemple pour mieux comprendre : si on annonce le rachat d’une entreprise, cela peut être repris dans le pays d'où est originaire l’entreprise, mais aussi les autres territoires où l’entreprise est présente.
Une fois que vous avez la liste de pays, vous savez dans quelles langues rédiger le communiqué : anglais, français (voir les deux pour les pays bilingues) portugais, arabe... A partir de là, vous enverrez le communiqué aux journalistes concernés dans la bonne langue (c’est toujours mieux).
Varier les versions selon les pays cibles
Dernier conseil, un communiqué aura plus de chance de trouver preneur s’il est “concernant”. Aussi, il est recommandé de le décliner pour avoir plus de chance d’atteindre son objectif. Le moyen le plus simple, c’est d’adapter votre titre et votre accroche ou de mettre en avant les données qui concernent le pays visé.
Un exemple : vous voulez communiquer sur les résultats d’un concours de start-up, qui récompense trois lauréats, venant de trois pays différents ? A partir de votre communiqué de base, il vous suffit juste de changer le titre et le chapeau afin de mettre en avant le lauréat de chaque pays avant de l’envoyer aux médias locaux !
Encore des doutes sur la marche à suivre ? Clipse est là pour vous aider dans la rédaction de vos communiqués, et dans toutes les langues ! Avec notre outil, vous pouvez aussi sélectionner vos pays cibles, pour maximiser l’impact de votre campagne. A très bientôt sur https://www.clipse.me/
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